Consciences

Nombreux sont ceux qui ont analysé les rapports entre l’homme et ce qu’il appelle “les animaux”.

Il y a ceux qui, refusant d’emblée que l’homme puisse être un animal, ont développé de longues descriptions de différences qui, évaluées à l’aune d’instruments et de critères taillés sur mesure aux caractéristiques d’Homo Sapiens, ont longtemps servi et servent encore de prétexte à une domination sans limite et quasiment sans scrupules. Comme si différence pouvait justifier mépris et maltraitance !

Longtemps, c'est un quasi-silence qui entoura (dans les livres d’histoire, de classe, et dans nos medias modernes) tous les auteurs, par ailleurs étudiés et constamment cités, qui ont défendu une position inverse.
Et ils sont nombreux ! Oui, le “génie” de Leonard de Vinci, l’ “humanité ” de Victor Hugo ou d'Albert Schweitzer… se sont très clairement exprimés pour dénoncer le sort que l’homme réserve aux animaux. Ces textes sont encore assez peu connus, car très peu relayés. Nous sortons d'un tabou presque absolu autour de la question. Il semble cependant que, depuis peu, le débat s'installe enfin dans les sociétés occidentales.

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