LES FÊTES

Les 'Fêtes'…
Cette année je n'ai pas envie d'être diplomate.
Je ne serai pas grossier. Encore moins vulgaire.

Mais je pointerai la vulgarité fondamentale de tous ceux (et celles, pour une fois il n'y aura pas de revendications) qui s'arrangent si facilement avec leur conscience, à une époque où il est devenu impossible de ne pas savoir, de ne pas avoir vu, entrevu, ressenti, compris l'injustice fondamentale, et l'horreur absolue des conditions de 'vie' de tous ces êtres que nous avons condamnés à la misère la plus ignoble, entassés dans des lieux fétides et obscurs, innocents condamnés à l'effroi permanent et à une souffrance qui ne cessera que sous le couteau, l'électrocution, l'explosion d'un crâne ou que sais-je, le tout planifié, organisé, intégré dans les codes abjects et hypocrites de nos belles sociétés qui sanctifient à tour de bras le 'Roi de la création', écrasant au passage toutes ces vies invisibilisées, méprisées, gérées, ingérées, digérées.

C'est bien la Fête de la domination, la consécration ultime de la loi du plus fort, livre saint de ceux qui ne sont jamais sortis de la barbarie.

Au moment où j'écris ces mots, des coups de feu éclatent dans la forêt, comme si leurs auteurs avaient lu et approuvé, persistant à l'infini dans leur lâcheté fondamentale, celle qui consiste à détruire les plus désarmés, les plus pacifiques.

Alors, faites passer à celles et ceux de vos 'amis' qui ont besoin d'un coup de pied au cul (si vous voulez sauver la diplomatie, il suffit d'en ôter ce texte)