TOUS CONNECTÉS !
Tous connectés ! Apparemment, pour être brandi de la sorte, c'est que ça doit attirer le badaud.
Pas moi. Mais comment diable se battre contre quelque chose qui apparaît désormais comme un argument de vente ? Est-il possible que la plupart ne voient pas où ça va nous conduire ? J’ai bien peur que oui.
Toutes ces couillonnades, dont seules quelques unes sont vraiment 'utiles', mais en réalité pas indispensables (je n’hésiterais pas à m'en passer, c'est en cours, ce sera fini quand vous ne me verrez plus qu'en chair et en os), on nous les fait souhaiter, et c’est bien sûr nous qui les finançons. On nous fait même croire que nous les configurons. En réalité, c’est nous qui sommes désormais configurés. Avec un succès indéniable, et très encourageant pour les concepteurs sinistres et arrogants, immatures, lobotomisés par les fantasmes navrants de type “start-up“, et surtout vissés derrière leurs tiroirs-caisses. Ça c'est pas nouveau. C'est vieux comme le monde des humains.
Un mot me vient à l’esprit, bien sûr : bêtise. Mais il est trop flou, trop multiforme, trop 'galvaudé', pour utiliser un mot qui est lui-même trop… usité. Sans compter qu'il ne faut jamais oublier de traquer la sienne propre, de bêtise.
Toute cette merde, je l’ai vue venir de loin. Je suis loin d’être le seul. Mais on n’a rien pu faire. Les marchands ont gagné, j’ai bien peur que ce soit irréversible. Quand il n’y aura plus rien à vendre, c’est qu’il n’y aura plus de vie possible. Ou alors il se sera passé quelque chose, autre chose. Je laisse chacun apprécier la pertinence de cette lueur d'espoir, dont les contours se dessinent parfois au loin, dans le brouillard de l'inertie.
Voilà. Votre journée est foutue.
Pr Quolibet
(vieux con pourfendeur de jeunes cons et surtout des maquignons qui les manipulent)
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